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Le prince Charles s’énerve contre l’élite à Davos : «À quoi bon tout cet argent s’il part en fumée ?» (vidéo et photos)

Le fils d’Elisabeth II a dénoncé la passivité des milieux économiques face au réchauffement climatique. Il a rencontré Greta Thunberg à cette occasion, à Davos.

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« On ne peut simplement pas gaspiller plus de temps, la seule limite est notre volonté d’agir ». C’est un long plaidoyer en faveur de l’écologie que le prince Charles a tenu lors du Forum économique mondial de Davos ce 22 janvier 2020. Il était invité à la tribune à l’occasion de l’inauguration de sa plateforme, « Sustainable Markets Initiative », créée afin d’encourager l’écologie dans le secteur économique privé.

Une situation de plus en plus pressante

Lors de son discours, le prince a montré des signes d’impatience face à des progrès trop lents pour sauver la planète. « Il est maintenant temps de passer au niveau supérieur. Pour assurer notre avenir et prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique », dit-il en promouvant certaines idées : carburants verts, éco-taxes, un principe « pollueur-payeur »…

Le prince Charles n’a également pas manqué de se montrer dur envers le gratin des entreprises mondiales : « Voulons-nous entrer dans l'histoire comme ceux qui n'ont rien fait pour sauver le monde au bord du gouffre à temps pour rétablir l'équilibre alors que nous aurions pu le faire ? Je ne le veux pas […] À quoi bon tout l’argent généré dans le monde en continuant de faire des affaires comme si de rien n’était, en ne changeant rien si ce n’est guetter qu’il ne brûle pas dans des conditions catastrophiques ? », s’exclame-t-il en référence aux incendies qui frappent actuellement l’Australie.

La relève des jeunes générations

Charles a ensuite eu droit à sa première rencontre avec la militante Greta Thunberg, elle aussi présente à Davos. Il a pu apporter son soutien à celle qui représente le soulèvement de la génération de ses petits-enfants. « Elle est remarquable, elle représente l'une des principales raisons pour lesquelles j'ai essayé de faire tous ces efforts toutes ces années », dit-il au micro de CNN. « Je suis toujours inquiet du fait que si souvent, […] nous laissons les choses se faire trop tard », continue-t-il.

Le prince a des raisons de s’impatienter, outre l’urgence actuelle. Son premier message d’alerte sur la situation climatique date de 1968. Depuis, il profite de sa visibilité en tant que membre de la famille royale britannique pour sensibiliser sur le sujet. Qu’il se rassure sur un point : la relève est assurée. Son fils, William, s’est déjà montré actif en la matière. À l’occasion du Nouvel An, celui-ci a par exemple créé un prix afin de trouver des solutions pour « réparer la Terre ».

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