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L’ancienne famille royale italienne se déchire sur l’ouverture de la ligne de succession aux femmes

Une modification des règles pour savoir qui serait monté sur le trône d’Italie provoque l’ire du duc d’Aoste envers les descendants du dernier roi italien.

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C’est un coup de tonnerre dans le cercle royal italien ! Victor-Emmanuel de Savoie, fils du dernier roi d’Italie Humbert II et cousin d’Albert II, a décidé de moderniser la ligne de succession de sa famille. Désormais, les femmes pourront revendiquer le titre convoité de prétendante au trône d’Italie. Bonne nouvelle qu’hommes et femmes soient enfin à égalité, pourrait-on se dire ! Manifestement, ce n’est pas l’avis de tout le monde.

La guéguerre pour un trône qui n’existe plus

Ce changement change tout puisque l’héritier en titre, Victor-Emmanuel, n’a qu’un fils (par ailleurs star d’émissions de téléréalité) qui n’a lui-même que deux filles. Pour avoir le représentant mâle le plus proche, il faudrait trouver une branche cadette qui remonterait… jusqu’au premier roi d’Italie ! En l’occurrence, il s’agit donc d’un descendant de Victor-Emmanuel II : Amédée de Savoie-Aoste.

Inutile de dire que cette affaire de succession n’arrange pas, mais alors pas du tout ce dernier. Il a fait savoir son mécontentement en déclarant que pour lui, l’héritier restait son fils, Aimone, marié à une femme d’une autre famille royale déchue : Olga de Grèce. Leurs proches ont également déclaré que « jusqu’à la restauration de la monarchie constitutionnelle, la loi salique [qui n’accepte que les hommes au trône] est immuable ».

Pour le moment, Aimone tente de calmer le jeu. Il a ainsi accordé une interview au « Corriere della Sera » depuis Moscou, où il travaille. « Je ne pense pas que la monarchie reviendra en Italie, même à l'avenir. Je préférerais ne pas alimenter la polémique ».

Cette déclaration n’est pas pour déplaire à Victor-Emmanuel qui a lui aussi parlé avec les journalistes du même quotidien. Il fait valoir une « décision méditée » qui n’est pas « le résultat de circonstances ou d'urgences particulières ». Dans un communiqué, le fils d’Humbert II dit vouloir considérer « l'évolution de la société d'aujourd'hui, qui s'achemine vers une élimination souhaitable de toutes les formes de discrimination ».

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