Marc Lavoine se confie sur sa maladie : la méconnue lypémanie

Il avait déjà pu l’évoquer par le passé, comme dans l’émission « On n’est pas couché », mais cette fois-ci, il a pu aborder le sujet de long en large. Alors qu’il bénéficie d’une visibilité énorme grâce à son statut de coach de « The Voice », Marc Lavoine a parlé d’une maladie qui le poursuit à l’équipe de Michel Cymes sur le plateau de « Ça ne sortira pas d’ici ». Cette maladie, c’est la lypémanie. Peu abordée dans les médias, elle a d’abord touché sa mère avant de l’atteindre lui aussi. Le chanteur s’est donc tâché à expliquer au grand public ce qu’est cette pathologie.

Une « maladie du chagrin »

Si on décompose le mot, « lypémanie » vient du grec « lúpê » qui veut dire « chagrin » et de « mania » qui signifie « folie ». C’est donc, pour faire simple, une sortie de « maladie du chagrin ». Marc Lavoine tient à utiliser ce mot pour la distinguer de la mélancolie, qui est une manifestation moins forte du même type de maux : « Je trouve ça important de nommer les choses comme elles sont. La mélancolie c'est une chose, la lypémanie, c'est une autre forme de mélancolie. Dépression, c'est un terme d'un coup, on rentre dans un truc angoissant, et je ne crois pas que ce soit aussi angoissant que ça », dit-il.

Il explique que, lorsqu’il était petit, son père avait trouvé ce terme dans un dictionnaire médical pour désigner le mal qui frappait la mère du chanteur. « C'était une façon poétique et moins violente de nous annoncer que notre mère faisait parfois des dépressions », confie-t-il. En 2018, il a d’ailleurs parlé sur « On n’est pas couché » de l’épreuve que cela a été de la voir touchée par la lypémanie : « J’ai vu ma mère dépérir petit à petit et respirer machinalement. Elle n’était même plus capable de dire ‘je t’aime’ aux personnes qu’elle aimait ».

Est-ce que cela veut dire que Marc Lavoine est mal en point ? « Honnêtement je vais très bien, mais je me soigne tous les jours, j'essaye d'aller bien. Ma mère me disait ‘Quand ça ne va pas, ça va quand même’. C'est quand même très beau la vie, il faut aimer la vie et choisir la vie », dit-il cette semaine.