«La chambre bleue»: avec la bénédiction de John Simenon

Placé en garde à vue, Julien est interrogé dans le cadre de l’enquête sur la mort suspecte de son épouse Delphine. Comme indice compromettant, la relation adultère qu’il entretient avec Esther, une amie d’enfance que le hasard a remise sur son chemin. Et en particulier une déclaration d’amour faite à celle-ci, avec la précision d’une « possibilité de vivre avec elle ». Julien est-il vraiment l’assassin de sa femme. Et quel rôle aurait joué sa maîtresse dans l’affaire ? Autant de questions que va (se) poser le juge d’instruction en charge… La « chambre bleue » évoquée dans le titre est celle où avaient l’habitude de se rencontrer l’homme et sa maîtresse, selon le récit du roman éponyme de Georges Simenon paru en 1964 aux Presses de la Cité. Trente ans après sa disparition à l’âge de 86 ans, notre illustre Liégeois reste l’un des plus gros « fournisseurs » de cinéma de tous formats avec près de 200 adaptations confondues pour le grand et le petit écran.