Trois questions à Michel Brunelli, directeur de la radio SIS
La mythique radio libre des années 80 redémarre le 21 janvier. Un nouveau challenge dans un monde démultiplié sur le Net.
Quarante ans après les grandes heures de SIS (Station Indépendante Satellite) à Bruxelles, vous la relancez en digital : pourquoi ce retour ?
Parce que nous pensons qu’il y a une place pour la nouvelle SIS sur le Net. Des études montrent qu’en Flandre, 28 % des auditeurs écoutent la radio en digital, 25 % en Wallonie. On relance donc la marque avec du contenu. En 1980, nous formions à la base une équipe 50/50, trois animateurs, trois financiers, dont Serge Borenstein et Daniel Weekers. Moi, j’étais à l’antenne sous le nom de Lucifer. Nous étions jeunes et pleins d’envies. Nous pensons qu’il manque aujourd’hui dans le paysage radiophonique francophone une radio un peu provocante, ou en tout cas un peu plus irrévérencieuse. Nous sommes peut-être devenus des vieux cons – j’ai 60 ans – mais nous sommes jeunes dans la tête.