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L’ancien patron de TF1 parle sans filtre des stars et émissions de la chaîne

Dans son nouveau livre, Étienne Mougeotte livre son impression sur ce qui se passait entre les murs de TF1. Certaines personnalités ont ses faveurs, d’autres beaucoup moins.

Temps de lecture: 3 min

La semaine dernière, un livre est sorti en librairie et promet de faire parler, « Pouvoirs ». Son auteur : Étienne Mougeotte, patron de TF1 de 1987 à 2007, puis directeur des rédactions du Figaro et enfin président de Valmonde (qui détient le magazine de droite Valeurs actuelles). Dans son bouquin, le dirigeant donne un aperçu des coulisses des médias, avec des révélations sur le rapport très tendu de ces derniers avec des personnalités politiques. Mais parmi cette pluie d’anecdotes, Étienne Mougeotte n’oublie pas de parler de toutes les productions et des animateurs de TF1. Il se livre alors à une véritable distribution des bons et mauvais points.

Un patron plus bienveillant envers certains que d’autres

L’ancien patron de TF1 a d’abord toute une série de qualificatifs à l’adresse de telle ou telle présentateur de sa chaîne. Il y a d’une part ceux qui sont bien vus d’Étienne Mougeotte. C’est notamment le cas de Laurence Boccolini qui est « vive d’esprit » et reconnue pour son empathie, Benjamin Castaldi «  drôle et malin  », Nikos Aliagas «  bosseur  », alors que Jean-Pierre Foucault «  n’a jamais pris la grosse tête  ». Flavie Flament est également décrite comme « séductrice », Sébastien Cauet «  meilleur en radio  », ou encore Carole Rousseau « très douée dans les émissions en direct les plus imprévisibles ». Sur Michel Drucker, passé un temps sur TF1, il dit que l’animateur était obsédé par une seule chose : « conserver son lien avec le public ».

A propos du journal télévisé, Étienne Mougeotte avoue que Jean-Pierre Pernaut bénéfice d’un véritable « talent » et d’une « excellente vision de l'information populaire et provinciale ». Mais le journaliste a aussi ses mauvais côtés. « Lorsque je lui fais une remarque ou une critique, il se justifie toujours », explique le patron qui lui avait prédit une carrière de 20 ans s’il « ne faisait pas de bêtises ». Claire Chazal et PPDA sont par contre décrits élogieusement comme « la ‘Elizabeth Taylor’ et le ‘Richard Burton’ de TF1 ». La première est dite très sensible à la critique et le second doué au point qu'« on lui pardonne tout ».

Enfin, il y a ceux que l’ex-patron porte moins dans son cœur. C’est le cas de Vincent Lagaf’, qui serait «  à fleur de peau  » et « incontrôlable ». Pour Christophe Dechavanne, c'était « blanc ou noir ». Quant à Patrick Sébastien, il est « populaire au bon sens du terme », « imaginatif » et « très drôle » mais également susceptible de « s'emporter » et de se sentir « le mal-aimé de la chaîne ».

Les destins de Star Ac’ et Koh-Lanta déterminés par des décisions arbitraires

Loin de se contenter des stars, Étienne Mougeotte raconte également quelques secrets à propos de plusieurs émissions. La plus frappante est peut-être celle qui concerne la sélection de Jenifer pour le casting de la Star Academy. Le groupe de candidats est au complet si ce n’est une dernière place encore à pourvoir, pour lequel deux femmes sont en compétition, dont Jenifer. Étienne Mougeotte est pour cette dernière, mais le producteur d’Endemol non. C’est finalement Pascal Nègre, patron d’Universal Music, qui tranche en faveur de Jenifer avec une explication surprenante : « elle chante faux mais elle bouge bien  » .

Sur Koh-Lanta, Étienne Mougeotte révèle que le montage de la première saison avait horrifié son adjoint Xavier Couture qui a ordonné à ce que tous les épisodes soient refondus. Le but : « rendre la compétition moins heurtée, l'esprit d'équipe plus présent, l'aventure humaine plus forte et le rapport à la nature plus authentique ». Cela a ensuite donné l’émission telle que le public la connaît aujourd’hui.

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