Seconde Guerre mondiale: enfants cachés, ils témoignent
Marcel Frydman, Ida Opal et Marka Syfer ont échappé à la barbarie nazie.
En 1993, à Jérusalem, lors du deuxième colloque des Enfants cachés, le général Peled (né à Anvers) salua l’héroïsme des mères juives qui sauvèrent, lors de la Seconde Guerre mondiale, leurs enfants en acceptant douloureusement de s’en séparer, pour qu’ils vivent. Parmi ces enfants, Marcel Frydman, Ida Opal et Marka Syfer. Ils témoignent.
Marcel Frydman : « Je ne peux me libérer totalement de ce vécu »
Marcel Frydman, psychologue et professeur émérite à l’Université de Mons-Hainaut, est l’auteur de « Le traumatisme de l’enfant caché » (Éditions de l’Harmattan, avec une préface de Serge Klarsfeld). Son livre est une réflexion d’une part sur la capacité de résilience de ces enfants (nombre ont mené de brillantes études) mais aussi sur cette anxiété qui les marque encore maintenant, sur le culpabilisant « Toi, tu as eu de la chance… ».