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Anna Sorokin, l’art de l’arnaque

Après plus de trois ans de prison, elle fait à nouveau parler d’elle grâce à une future série Netflix. Portrait d’une reine de l’escroquerie qui a dupé la haute société new-yorkaise.

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Insaisissable Anna Sorokin. Ou faut-il dire Anna Delvey, l’alias qu’elle s’est choisi pour flouer banques, hôtels et puissants ? Ses cheveux châtains lui tombent sur la poitrine, son épaisse monture lui barre la moitié du visage : pas franchement jolie mais forte d’un inimitable bagout, elle a forgé sa légende à grands coups de bluff. Pendant des années, cette jeune femme d’origine russe a infiltré les soirées les plus prisées de Manhattan. Son compte Instagram aux dizaines de milliers d’abonnés la rendait légitime auprès de la jet-set. Anna Delvey se présentait comme une mystérieuse héritière allemande, à la tête d’une fortune épaisse de 60 millions de dollars. Son père était diplomate, antiquaire, géant du pétrole ou magnat des panneaux solaires… Cela dépendait de son interlocuteur et de son inspiration. La vérité se trouve plutôt dans une ville près de Cologne. Son père est un ancien chauffeur de camion russe. Avec son épouse et ses deux enfants, il a migré vers l’Allemagne quand Anna a eu 16 ans. Le couple y gère une entreprise de climatisation et de chauffage.

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