«Chaque geste posé peut nuire à l’animal»
À Bruxelles, un centre de soins s’occupe de remettre sur pattes les animaux sauvages mal en point qui (sur)vivent aux côtés de l’homme.
Février 2021, une intense vague de froid déferle sur nos contrées. Les températures négatives poussent certains oiseaux dans leurs derniers retranchements. Hasard du calendrier, deux buses variables sont secourues le même jour par des citoyens et acheminées jusqu’au Centre de soins pour la faune sauvage de Bruxelles. D’ordinaire, l’asbl en accueille environ trois spécimens par an. Les deux rapaces débarquent dans un état similaire : une déshydratation prononcée, une maigreur avancée et un pronostic vital engagé. Les équipes s’affairent pour secourir le binôme. Une buse a survécu, l’autre non. Audrey, soigneuse animalière dans les locaux anderlechtois depuis 2019, explique ce sauvetage : « La buse a éprouvé des difficultés à trouver à manger à cause de la neige. Elle était vraiment dans un état critique. On l’a mise au chaud pour la stabiliser et on l’a nourrie petit à petit.
