Michel Sardou et ses secrets (in)avouables
On le dit grincheux, chauvin et misogyne. Il est aussi franc, solitaire et aimant. À 74 ans, il en a accumulé, des souvenirs. Et des regrets.
1. Seul au pensionnat
Très jeune, il est envoyé chez une nourrice, qui est aussi garde-barrière, à Kœur-la-Petite, dans la Meuse. Il passe son enfance de pensionnat en pensionnat, ses parents (Jackie et Fernand Sardou) étant constamment en tournée. Il l’avoue lui-même, il n’est pas très bon élève. Il le vit comme un exil. Dans sa dernière biographie, « Je ne suis pas mort, je dors » (chez XO Éditions), il raconte cet éloignement un peu triste qu’il ne comprend pas. Les études et lui, ça fait deux… Gamin, il vit aussi une scène épouvantable : il découvre à 10 ans un pendu, dont les adultes ne lui parlent pas, souvenir cruel qu’il révèle dans son livre.
2. Ses copains ne manquent pas de chien