En 1885, on le surnomme «Saligaud II»
À Londres, à Paris, mais aussi, sans doute, en Belgique, il eut beaucoup de maîtresses, hélas ! souvent très jeunes.
Aucun doute : Léopold II avait beaucoup de « courtisanes », en Belgique aussi. Mais curieusement, on trouve très peu d’informations à ce sujet. Même l’historien flamand Bram Bombeek, auteur d’une thèse intitulée « À bas le Sexe-Cobourg », il est le tout grand spécialiste de la question (et en outre membre de la N-VA), délivre assez peu d’informations précises sur le sujet. On sait par exemple que Léopold II eut une liaison avec une aristocrate bruxelloise du nom de Maude d’Estève. Léopold reconnaît qu’il a besoin de sexe. En 1861, il écrit même : « Ma nature exige de fréquentes relations avec les femmes. Je ne comprends pas comment les ecclésiastiques peuvent vivre. »
Il est évident que le roi fit construire la Villa Caroline dans la Parijsstraat, à Ostende, afin de recevoir des prostituées discrètement. « Le roi fit même construire un tunnel secret entre la Villa Caroline et sa villa royale », affirme Bombeek. Il aurait eu une maîtresse venant d’Anvers.