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L’affaire Daval sera adaptée à la télévision, les parents d’Alexia acceptent le projet

Alexia Daval a été tuée par son mari Jonathann dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Son mari a avoué son crime après que le corps de la jeune femme ait été retrouvé à moitié calciné.

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Isabelle et Jean-Pierre Fouillot viennent d’accepter que l’histoire de leur fille, Alexia Daval, assassiné en octobre 2017, soit adaptée à la télévision. La décision du couple qui a écrit le livre « Alexia, notre fille », surprend. Toutefois, Thomas Chagnaud, co-auteur de l’ouvrage souhaite éclairer les raisons qui ont poussé les parents d’Alexia à accepter.

Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, Alexia Daval a été frappée puis étranglée par son mari Jonathann Daval. Ce dernier a ensuite caché et brûlé le corps de la jeune femme en Haute-Saône. Il a dans un premier temps menti à la police puis a avoué son crime. Il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle.

Pour les parents, ce meurtre doit encore être visibilisé. Ainsi, ils ont décidé de témoigner de l’histoire d’Alexia. Gaumont et Nac Films qui produiront la série télévisée ont expliqué dans un communiqué : « Ce témoignage intime et bouleversant des parents d’Alexia Daval, assassinée par son mari Jonathann Daval, a pour vocation de nourrir un projet de série de 6x52’ portée par ces deux sociétés de productions ».

Le projet n’en est encore qu’à ses débuts mais les premières polémiques émergent. Tout d’abord, la mère de Jonathann Daval a exprimé son désarroi face à ce projet qu’elle considère comme « honteux » et « indécent ». Les parents d’Alexia ont pourtant l’intention de ne pas aggraver la situation et souhaitent que cette adaptation soit juste par rapport à la réalité. Ainsi, le co-auteur, Thomas Chagnaud a déclaré que les parents avaient l’intention de superviser le projet et de « faire les choses bien et non dans le voyeurisme ». Enfin il ajoute : « Je ne suis pas persuadé qu’il y ait une indignité à vouloir raconter l’histoire de leur fille. C’est la seule liberté qu’il leur reste ».

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