Catherine Nay: «Chirac a été le premier à utiliser un prompteur»
Pionnière française du journalisme politique, Catherine Nay a connu les plus grands. Elle s’en souvient sans langue de bois.
Le titre du deuxième tome de vos Mémoires, « Tu le sais bien, le temps passe », est-il, comme certains l’assurent, un clin d’œil à l’une des premières chansons de Julien Clerc, « Ce n’est rien » ?
Absolument pas ! Il s’agit d’une référence à une phrase qu’Albin Chalandon, mon mari, me répétait souvent (ndlr : homme d’affaires et ancien ministre, il a disparu le 29 juillet 2020 à l’âge de 100 ans).
Vous êtes depuis plus d’un demi-siècle une observatrice privilégiée d’un monde politique que vous racontez dans ses moindres détails. Comment êtes-vous parvenue à reconstituer cette époque avec une telle précision ?
Je n’ai jamais cessé de prendre des notes. La lecture de mes cahiers m’a permis de retrouver des souvenirs que j’avais conservés dans un coin de ma mémoire.