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Les révélations choquantes du Complément d’enquête sur PPDA

L'émission Complément d'enquête sur Patrick Poivre d'Arvor a été diffusée hier sur la RTBF et France Télévisions. Voici quelques-unes des révélations choc qui ont été faites au sujet de l'ancien présentateur vedette du journal télévisé de TF1.

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« Mathilde », l'une des femmes violées par PPDA, a raconté avec émotion l'agression qu'elle a subie. Elle avait rendez-vous dans le bureau du journaliste. Si au début, la conversation était professionnelle, l'échange a rapidement viré au cauchemar. « Subitement, comme ça, en une seconde, il me demande si j’ai un petit copain, si j’ai un amoureux. Je me suis sentie glacée, je lui ai répondu non. »

Elle raconte que Patrick Poivre d'Arvoir l'a ensuite « basculée avec ses mains sur la moquette ». « Mon corps était là, mais moi j’étais plus là. Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m’a violée. Je n’avais plus aucun réflexe. Cela a duré deux minutes, pas plus de deux minutes. Et au bout de deux minutes, il s’est rhabillé, je me suis rhabillée et il m’a dit Bonsoir, à demain. »

Ca ne s'est pas arrêté là. « Quelques jours plus tard après le journal, il est passé dans le couloir, il m’a fixée, il ne m’a pas dit bonsoir, il ne m’a pas dit un mot et il est venu près de moi. Il a déboutonné son pantalon, il m’a attrapée par les cheveux et il a approché mon visage de son sexe », raconte-t-elle encore.

« Là je me suis débattue comme une folle. Je ne me suis pas laissée faire parce que j’avais compris. C’était d’une telle violence, il n’y a pas eu un mot. Et puis, quand il a vu que ça ne fonctionnait pas, il s’est rhabillé, il est parti, mais sans un mot. Sans rien me dire. »

« On m’a dit de ne jamais envoyer des filles »

Catherine Lambret, Directrice des études de l'Institut Pratique du Journaliste entre 1982 et 2002, raconte qu'on lui avait conseille de « ne jamais envoyer des filles là où PPDA pouvait être ». « Je n'envoyais que des garçons », admet-elle.

Christine Ockrent raconte, elle, la « dimension narcissique » de Patrick Poivre d'Arvor. Il avait, sur son bureau, « son propre buste en plâtre ». « Il nouait son écharpe sur son propre buste. C'est certainement une dimension qui a pris de l'importance au fil des années, une dimension narcissique très puissante. »

Une partie de son audition dévoilée

L'émission a également dévoilé une partie de l'audition de PDDA, en mai 2021. Il conteste être un prédateur sexuel. « J’ai contesté à chaque fois cette description, ce n’est absolument pas moi. Je ne cherche pas à apparaître plus angélique que je suis, mais je tiens à dire que je respecte les femmes. »

« Des relations sexuelles dans son bureau »

Romain Verley, ex-journaliste chez TF1, signe ce documentaire édifiant. Il raconte dans les pages de Ciné Télé Revue: « Tous les soirs, il y avait au moins une femme, parfois deux qui venaient parfois avant mais souvent après le 20 Heures pour des rendez-vous galants ou sexuels. PPDA ne s’en est pas caché devant les enquêteurs. C’était institutionnalisé qu’il y avait des relations sexuelles récurrentes dans le bureau du présentateur dans la Tour de TF 1. Il y avait des journalistes, des romancières. On découvre aujourd’hui que parmi ces invitées, certaines n’étaient pas consentantes, elles venaient présenter un premier roman ou pour une interview, et elles se retrouvaient dans les griffes de ce qu’elles présentent comme un prédateur. »

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