Des fourmis pour révéler un cancer
Ces insectes à l’odorat extrêmement performant sont même capables de distinguer deux sous-types de la maladie.


Si, comme disait Jean de La Fontaine, la fourmi n’est pas prêteuse, elle a bien d’autres qualités qu’il faut souligner, dont la moindre n’est pas son incroyable capacité à pouvoir détecter des cancers. On connaissait les talents des chiens dans ce domaine, ceux des chats qui « sentent » la maladie voire la mort approcher ou encore des rats qui détectent les mines et la tuberculose… Mais les fourmis, voilà qui est prometteur à la fois sur le plan médical et d’un point de vue économique puisque cette méthode étonnante remplacerait de façon avantageuse les IRM et autres mammographies, plus chères et plus inconfortables. C’est une équipe française, composée de scientifiques du CNRS de l’Université Sorbonne Paris Nord, de l’Institut Curie et de l’Inserm qui est parvenue à démontrer le talent de « renifleuses » d’une espèce en particulier de fourmis, les « Formica fusca », qui sont les plus communes dans l’hémisphère Nord. Les résultats auxquels elle est arrivée ont été publiés dans la revue scientifique « iScience ».