Hommage: Romy Schneider, la grâce infinie
Il y a 40 ans, le 29 mai 1982, la comédienne la plus radieuse du cinéma français s’arrachait à la vie. Elle alterna bonheurs au cinéma et malheurs en privé.
Le temps est assassin mais il ne vient jamais à bout de celles qui sont nimbées de grâce. Romy Schneider est partie tragiquement un samedi d’été, emportée par son désespoir, comme si la vie en avait fini avec elle. Une vie de lumières à l’écran et de ténèbres hors caméra. Une vie d’intenses bonheurs côté face et de rudes épreuves côté pile. Romy Schneider a cumulé les deux pour finir par lâcher prise à 43 ans. Un âge en principe où l’existence fait miroiter de belles et tendres promesses. Pas pour elle, marquée par la fin tragique de son fils David, à 14 ans, empalé sur les grilles de la maison de Saint-Germain-en-Laye un an auparavant. Comment continuer sans lui, très chère Romy, inconsolable dans son chagrin ?