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Quand Vladimir Poutine a joué avec les nerfs de Gilles Bouleau lors d’une «folle» interview (vidéo)

Vendredi soir sur le plateau de « Quotidien », Gilles Bouleau s’est remémoré la fois où il a interviewé le chef d’état russe en 2014, non sans difficultés.

Temps de lecture: 2 min

Vendredi soir, Gilles Bouleau était invité sur le plateau de « Quotidien » sur TMC. Le journaliste s’est souvenu d’une interview un peu particulière qu’il a eue avec le président Poutine en 2014 à Sotchi, avec Jean-Pierre Elkabbach. Les deux journalistes travaillaient pour TF1 et Europe 1.

Le journaliste se souvient qu’ils étaient « à 200 mètres de la résidence d’été de Staline ». Alors que le rendez-vous était prévu à 14 heures, le chef d’état n’est arrivé que bien plus tard. « À 15 heures, il n’y avait toujours pas le minibus qui devait nous emmener de l’hôtel jusqu’à la résidence de Poutine », se souvient Gilles Bouleau. Finalement, une voiture vient les chercher à 17 heures.

« On arrive dans une pièce cinq fois plus petite que celle-là », dit-il en faisant référence au plateau de « Quotidien », « sans toilette, sans robinet, sans rien à manger. Le détail a son importance ». L’heure tourne mais Vladimir Poutine n’est toujours pas là. Autour de 19 heures, alors Gilles Bouleau prend son mal en patience, difficilement : « Je suis allé faire pipi dans les bégonias, je suis sorti et je suis allé boire un verre ». Finalement, c’est à 1 heure du matin que Vladimir Poutine arrive. « Il est 1h du matin, il est frais comme un gardon. Nous, on est épuisés, excédés, fatigués », raconte Gilles Bouleau. Il fait d’ailleurs le parallèle entre les habitudes de Poutine et celles de Staline, lui aussi est un « noctambule qui ne travaillait que la nuit, se couchant à 6 heures ».

Enfin, l’interview a lieu et Gilles Bouleau la décrit comme « incroyable ». « La présence physique de Vladimir Poutine, les yeux qui vous transpercent… L’interview se passe bien. Il n’hésite pas à vous montrer qu’il est agressif. Ce n’est pas un jeu de rôle, il ne cherche pas à être gentil ». En effet, Vladimir Poutine va même jusqu’à bousculer les journalistes Français : « La question que vous m’avez posée tout à l’heure, aucun journaliste russe n’ose me la poser », aurait déclaré Vladimir Poutine à la fin de l’interview. Pour finir, le chef d’état propose finalement du champagne à ses hôtes. Gilles Bouleau conclut : « On discute et là il est prêt à discuter jusqu’au bout de la nuit. Et là vous comprenez qui est le personnage ».

Le passage commence à partir de 10 minutes. La vidéo est à trouver sur ce lien.

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