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Félicien Rops, l’artiste namurois insolent

Namurois du XIXe, artiste de profession, séditieux de son état, il fit frémir le corset bien ficelé du siècle qui l’hébergea.

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Remontons le fil jusqu’à son arrivée ici-bas, à Namur et pas plus tard qu’en 1833. Notre principal intéressé ne manquant point de fantaisie imagina ainsi les fées penchées sur son premier cri : « Tu aimeras la pudeur. Et les mollets des filles. (…) Tu aimeras la gloire. Et les danseuses de l’Opéra (…) Étant ainsi reçu à mon entrée dans le monde, je bénis les fées toquées et les fées sages en pensant : Rops je suis, Aultre ne veulx estre. Et du coup, je tins ma devise. » La réalité fut plus sobre, mais il est vrai que Félicien ne se désavoua point. Il échoua dans les raideurs d’une famille bourgeoise ayant pignon sur rue. Formé par les Jésuites, ne laissant rien présager de ses ruades futures, il file doux et se démarque déjà par sa plume émérite. Son père, un industriel spécialisé dans le textile, a à peine le temps de lui transmettre sa passion pour l’horticulture qu’il se retrouve lui-même avec un pissenlit sur la tête. Voici notre jeune Félicien placé sous la tutelle d’un cousin honni, échevin de la ville. Il a 15 ans.

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