Laura Samani, la nouvelle étoile italienne
La jeune réalisatrice de « Piccolo Corpo », un conte ancré dans l’Italie rurale du XXe siècle, a illuminé Cannes l’an dernier.
On dit souvent qu’une première œuvre a une large part d’autobiographie. Que trouve-t-on de vous dans votre premier long-métrage ?
(Elle rit) Très peu… Je ne suis pas une maman, je n’ai jamais été enceinte et je n’ai pas perdu de bébé ; donc ce n’est pas basé sur une expérience vécue. J’ai été élevée avec des valeurs catholiques, mais d’une façon très light, comme beaucoup de gens de ma génération en Italie… Si je devais me placer personnellement par rapport à mon film, je dirais que, comme l’héroïne, j’ai dû apprendre à laisser les choses suivre leur cours, ce que j’ai eu beaucoup de mal à faire durant des années. Je l’ai appris en faisant ce film.