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Selah Sue et sa dépendance aux antidépresseurs : « Je traverse l’enfer »

La chanteuse belge partage « son plus douloureux post jamais écrit » en confiant avoir repris des antidépresseurs.

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Selah Sue, de son vrai nom Sanne Putsey, s’est confiée sur sa dépression ce jeudi 11 août sur ses réseaux sociaux. En commençant par déclarer qu’elle « traverse l’enfer », elle continue « son plus douloureux post jamais écrit » par expliquer son parcours avec et sans prise d’antidépresseur : « Après la sortie de PILLS, des milliers de personnes m’ont dit qu’elles se reconnaissaient dans mon histoire avec les antidépresseurs. Dans les médias, j’ai exprimé mon espoir que cette fois – ma quatrième tentative en 14 ans – je serais enfin capable d’arrêter d’en prendre. Si cela ne fonctionnait pas, j’en informerais les gens. Je sens que je dois à tous ceux à qui j’ai donné une lueur d’espoir une conclusion à cette histoire maintenant », écrit-elle.

Parcours sans et avec les antidépresseurs

Sur le plateau de l’émission C à vous le 5 avril 2022, la chanteuse avait déjà évoqué son addiction aux antidépresseurs : « En parler est une manière pour moi de placer les choses dans ma tête. Chaque chanson dans mon nouvel album décrit une autre facette de moi, une autre personnalité. C’est ma bataille avec les pour et les contre des effets antidépresseurs ».

« Les cinq premiers mois sans antidépresseurs ont été magnifiques », confesse-t-elle. « J’ai tout vécu dix fois plus intensément et j’ai connu des sommets créatifs et émotionnels sans précédent », continue-t-elle avant de parler du retour de la dépression : « Après environ six mois, l'obscurité est revenue, totalement à l'improviste et sans raison ou cause claire. Je me suis réveillée avec une peur inexplicable et j'ai été catapultée du paradis à l'enfer en quelques semaines seulement ».

Tabou sur la santé mentale

Selah Sue ne se cache pas de souffrir de dépression. En fin de message, elle confie préférer « une vie émotionnelle stable et quelque peu aplatie avec des pilules, plutôt que de vivre des hauts explosifs et des bas désespérés sans pilules ». Elle veut également briser le tabou autour de la santé mentale et conseille aux personnes qui en font l’expérience de bien s’entourer et d’en parler : « A tous ceux qui traversent une période difficile : je pense à vous. Je vous comprends. Je vous aime. Ca ira mieux, ne perdez pas espoir ».

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