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Seconde Guerre mondiale: les Lebensborn, matrices du diable

« La SS doit préserver la communauté du sang, toute dégénérescence doit être impossible. » Heinrich Himmler.

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Le 30 avril 1945, terré dans le fond d’un bunker, un individu agité se tire une balle. L’homme fort du IIIe Reich vient de se mettre hors d’état de nuire. Adolf Hitler a réglé son sort sans délai tandis que d’un bout à l’autre d’une Europe ravagée, ceux qui restent, ne comptant pas sur l’indulgence expéditive d’un barillet rempli, mettront parfois une vie à se relever. Parmi eux, des dizaines de milliers de petits êtres hâves se révèlent des décombres et aux administrations débordées. Ce sont les orphelins d’une guerre qui a fauché la vie de plus de 45 millions de civils. On devine facilement les destins saccagés de tous ces enfants, joyaux chéris en leurs berceaux, qu’un régime fou a précipités aux portes de l’enfance. Aux frontières de la raison. Et sur les routes. Dans cet amas d’anciens visages poupins, où la faim a fait son festin, se fond une minorité insoupçonnable, issue d’un programme frénétique et ultra-secret : les Lebensborn.

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