Goscinny/Chabat, même combat dans «Astérix et Obélix: mission Cléopâtre»

Avec ses près de 25 millions d’entrées dont plus de 14 millions en France et pas loin de 800.000 chez nous, « Astérix et Obélix : mission Cléopâtre » reste l’un des plus gros succès de la production hexagonale, toutes époques confondues. Et ça reste aussi, à ce jour, la plus rentable des adaptations de l’œuvre d’Uderzo et de Goscinny. Pour rappel, les deux guerriers gaulois avaient fait l’objet en toute fin de siècle d’une première adaptation non animée parfaitement réussie, du moins sur le plan commercial, sous l’égide de Claude Berri et de son fils Thomas Langmann à la production, et de Claude Zidi à la réalisation. Tièdement accueilli par la critique qui jugeait le projet certes ambitieux mais trop proche de la BD (« La zizanie »), le titre à 275 millions de francs français (inaugurant les fameux effets spéciaux des Romains qui volent en l’air) avait attiré 9 millions de spectateurs en France et plus de 15 millions à l’étranger, soit à peu près autant que le film d’Alain Chabat sorti en 2003.