Essai de la Lambretta V125 Special: grand écart
Derrière le guidon de la V125 Special, on prend une petite claque de modernisme. L’esprit des anciennes Lambretta a pu être conservé dans une coque résolument moderne.
L’instrumentation s’avère bien fournie avec, entre autres, une aiguille analogique pour la vitesse, un compte-tours digital, une jauge à carburant, un compteur kilométrique journalier et un général. Et pour les distraits, le son strident des clignotants vous rappelle qu’il faut les désactiver en appuyant sur le bouton dédié. Au premier regard, le dernier millésime partage nombre de caractéristiques héritées de son ancêtre de 1967 : même profil général, impression de fluidité, garde-boue avant tranchant et grille de klaxon « canard ». Mais d’autres éléments casseront les souvenirs des vieux connaisseurs : une selle aplatie, une poupe un tantinet relevée, un plancher plongeant, un guidon musclé… Le moteur 124,7 cm3 de 10 chevaux et la base (Fiddle) du Lambretta proviennent du constructeur thaïlandais SYM. Le démarrage, en pressant un bouton, se révèle être un apport très confortable quand on pense au long kick chromé de l’ancien modèle.