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Souffrant de TDI, une jeune youtubeuse a choisi d’avoir recours au suicide assisté en Belgique

À 22 ans, Olympe est atteinte de trouble dissociatif de l’identité et cohabite avec plusieurs personnalités.

Vidéo - Temps de lecture: 2 min

Âgée de 22 ans, Olympe est une jeune femme souffrant de trouble dissociatif de l’identité (TDI). Cette pathologie mentale se caractérise par la présence de plusieurs identités distinctes qui cohabitent dans un seul corps. Le nom Olympe englobe toutes les personnalités, mais c’est Lyli qui est considérée comme « l’hôte du système » et qui prend souvent l’ascendant sur les autres.

Elle se trouve ainsi en permanence aux côtés d’alter ego tels Lucie, alter protecteur, Jay, alter social ou Charly, alter porteur des traumatismes de la jeune femme. En fonction de ce qu’elle vit, l’un ou l’autre prend le dessus. Olympe s’est fait connaître en 2020 sur Youtube et sur les réseaux sociaux où elle a décidé de prendre la parole pour parler de son quotidien, rapporte « La Libre ». Elle est également apparue à plusieurs reprises dans les médias, notamment dans l’émission « Ça commence aujourd’hui », avec Faustine Bollaert.

Bien que vivant depuis des années avec le TDI, la jeune femme a annoncé à ses abonnés qu’elle allait bientôt avoir recours au suicide assisté chez nous, en Belgique. « La raison principale est que je suis épuisée. Vous ne pouvez pas forcément comprendre ma décision, et je ne vous demande pas de la comprendre (…) Je suis très résiliente mais comme tout humain, j’ai mes limites  », explique Olympe en vidéo. Elle évoque également les nombreuses critiques reçues au quotidien, en plus de la difficulté déjà très importante de vivre avec son trouble.

Olympe dévoile donc sa décision de recours au suicide assisté à la fin de cette année. Elle est d’ailleurs déjà en contact avec des médecins. Si elle en parle aujourd’hui, c’est parce que l’info avait fuité et que tout le monde se permettait de juger sa décision. Elle indique également qu’elle n’est toutefois pas «  fermée à ce que quelque chose » puisse lui faire changer d’avis avant ce moment.

« Même si je n’y crois pas (…) Avec mes troubles, mon passé, mon cerveau qui ne fonctionne pas bien. Je n’ai pas assez de choses qui me font aimer pour voir autre chose que le négatif », a-t-elle tout de même ajouté, rapporte « La Libre ». Un témoignage particulièrement fort et émouvant.

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