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Survivre à la perte d’un proche, les douloureux témoignages: «Ça a été un cataclysme»

Se reconstruire après l’innommable : le long chemin du deuil pour les proches de victimes d’accidents de la route.

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Il y a douze ans, Bertrand Jardon a perdu Maxime, son fils de 23 ans, dans un accident de voiture : « Ça a été un cataclysme, une énorme rupture, un traumatisme profond. » Le jeune homme revenait de soirée avec plusieurs copains. Il était assis à l’arrière, du côté gauche. « Le conducteur a perdu le contrôle du véhicule. Mon fils a été tué sur le coup. L’accident est dû à une surconsommation d’alcool du conducteur, à une surestimation de sa connaissance de la route et surtout à un excès de vitesse », explique-t-il. Daphné, elle, a perdu sa sœur jumelle Sophie il y a six ans. La jeune trentenaire a été fauchée par une voiture alors qu’elle traversait sur un passage pour piétons du centre-ville de Bruxelles. « J’avais rendez-vous avec Sophie au restaurant. Ma sœur n’arrivait pas et ne répondait pas au téléphone. Avec son fiancé, on est allé chez elle. On l’a cherchée, on a interrogé les gens dans le quartier et puis on a appelé la police.

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