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Bruce Willis: qu’est-ce que la dégénérescence fronto-temporale dont il souffre?

La maladie de Bruce Willis s’est aggravée et l’acteur, qui a mis fin à sa carrière au printemps 2022, souffre désormais d’une forme de démence incurable selon un nouveau diagnostic médical.

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Âgé de 67 ans, le héros de la saga « Die Hard » souffrait initialement d’aphasie, un trouble du langage causé par des lésions cérébrales. Mais depuis l’an dernier, « la maladie de Bruce a progressé et nous avons maintenant un diagnostic plus précis : la démence fronto-temporale », ont expliqué ses proches dans un communiqué.

« Malheureusement, les difficultés de communication ne sont qu’un symptôme de la maladie à laquelle Bruce est confronté », a ajouté la famille, en se disant « soulagée d’avoir enfin un diagnostic clair ».

Apparentée à la maladie d’Alzheimer

La dégénérescence fronto-temporale (DFT) est une maladie neurodégénérative, apparentée à la maladie d’Alzheimer. Les personnes atteintes de DFT peuvent ainsi présenter des troubles de la mémoire, des changements de comportement, ou encore des difficultés à parler ou à se mouvoir.

Selon certains spécialistes américains, une démence fronto-temporale apparaît le plus souvent chez des patients âgés de 40 à 65 ans, et représente un cinquième des cas de démence. Les dégénérescences fronto-temporales (DFT), aussi appelées démences fronto-temporales, appartiennent à la famille des maladies neurodégénératives cognitives et comportementales. Elles sont dites apparentées à la maladie d’Alzheimer car elles entraînent des troubles cognitifs, mais affectent des régions du cerveau différentes, principalement le lobe frontal et temporal.

Dans un entretien pour Le Point, le Dr Isabelle Le Ber, neurologue à l’AP-HP explique la manifestation de certains symptômes : « La DFT se manifeste par des troubles du comportement comme une apathie, un changement de personnalité, des troubles de comportement en société, une familiarité, parfois des comportements désinhibés, obsessionnels ou stéréotypés, une modification émotionnelle. Le comportement alimentaire est souvent modifié avec une tendance à la gloutonnerie, et des modifications des goûts alimentaires ».

Soulager mais pas guérir

Cependant, si la maladie s’apparente à celle d’Alzheimer, les lésions observées dans le cerveau ne sont pas les mêmes. C’est généralement une agrégation anormale de certaines protéines qui provoque la maladie. Sa progression se fait sur une dizaine d’années. S’il n’y a pas de traitement contre la maladie, il est toutefois possible de mettre en place d’autres traitements qui viennent soulager certains symptômes et retarder l’aggravation des troubles. Enfin, un soutien psychologique pour l’entourage est très important.

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