Thomas Joly: «Starmania, c’est The Voice qui vire au drame»
L’œuvre de Michel Berger et Luc Plamondon sera bientôt de retour chez nous, à la faveur d’une version plus moderne et plus pertinente que jamais.
« Starmania », on connaît forcément le nom mais combien d’entre nous seraient capables de raconter les grandes lignes de l’intrigue ? Il s’agit pourtant d’un drame implacable, habité de mondialisme, de populisme, de terrorisme aussi mais et surtout d’espoir. Une œuvre qui a vu le jour il y a plus de quarante ans déjà et qui pourtant, à la faveur de l’une de ces boucles perverses dont le temps a le secret, n’a jamais sonné aussi moderne. Les ayants droit de Michel Berger ont confié sa mise en scène au nouveau prodige de la comédie musicale, le Français Thomas Joly. À ses côtés, le chorégraphe belge de réputation internationale Sidi Larbi Cherkaoui, qui a notamment collaboré avec Beyoncé. Il nous raconte ce qui l’a décidé à entrer dans la danse et comment il a réussi à éviter pas mal de faux pas.
En quoi, 40 ans après sa création, un spectacle comme « Starmania » reste-t-il actuel et même pertinent ?