Charles III: cette estimation sur sa fortune personnelle fait grincer des dents

Ce 20 avril, le quotidien britannique « The Guardian » a dévoilé une nouvelle estimation de la fortune personnelle du roi Charles III. À quelques jours du couronnement qui aura lieu le 6 mai prochain, cette estimation fait grincer des dents.

La fortune personnelle du roi n’est pas publique et il est donc impossible de connaître avec exactitude la valeur totale de son patrimoine. Toutefois, le Guardian a réalisé un audit complet des biens du roi avec douze experts. Ainsi, la fortune privée de Charles est estimée à 1,815 milliard de livres sterling, soit plus de 2 milliards d’euros. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu’une estimation récente du Sunday Times, qui ne tenait pas compte de plusieurs de ses biens les plus précieux.

Le média a ainsi dévoilé dans le détail les possessions du monarque. On peut notamment évoquer les 23 véhicules au Royal Mews de Buckingham Palace et à Sandringham, le domaine privé du roi. « Un calcul prudent, basé sur des estimations d’experts, des voitures dont on peut supposer qu’elles sont privées, suggère qu’elles valent 6,3 millions de livres sterling (un peu plus de 7 millions d’euros ndlr)  », peut-on lire.

Au niveau des biens résidentiels, il est important de noter Buckingham Palace et Kensington Palace n’appartiennent pas à Charles III mais sont au nom de la nation. Toutefois, Charles III a hérité d’Elizabeth II de la résidence écossaise de Balmoral acquise en 1852 par l’époux de la reine Victoria. Une résidence royale estimée à 80 millions de livres sterling. A cela s’ajoute le domaine de Sandringham dans le Norfolk. Un manoir estimé à 250 millions de livres sterling.

On peut également évoquer dans cette liste : des bijoux incrustés de diamants, des peintures de Monet et Dalí ou encore des chevaux de course et les timbres rares.

Et The Guardian de préciser que « ces recherches mettent en évidence l’atout financier le plus précieux de la famille Windsor : l’immunité totale en matière de droits de succession. Cette immunité a probablement permis à Charles III de recevoir la fortune de sa mère sans aucune contribution au trésor public. »

De son côté, Buckingham a répliqué : « Nous ne commentons pas les finances privées, mais vos chiffres sont un mélange très créatif de spéculations, d’hypothèses et d’inexactitudes ».

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