L’endométriose, un mal au féminin
En Belgique, une femme sur dix souffre de cette maladie gynécologique qui affecte sa santé mais aussi son moral.


C’est une enquête de Partenamut, réalisée auprès de plus de 3.400 de ses affiliées, qui l’a révélé récemment : la société ne fait sans doute pas assez de cas de cette pathologie gynécologique inflammatoire et chronique qui bousille chaque mois le quotidien des femmes qui en souffrent et nécessite une prise en charge pluridisciplinaire… De quoi s’agit-il exactement ? Le plus souvent, de douleurs intenses, voire carrément insupportables, ressenties au moment de la menstruation. Mais les règles douloureuses ne sont pas l’unique symptôme de l’endométriose qui peut aussi se manifester par des douleurs pelviennes et lombaires, des troubles urinaires ou digestifs, de la fatigue chronique (tant physique que psychique) et de la dyspareunie (douleurs ressenties lors des rapports sexuels). « Toutes les douleurs liées aux règles ne sont pas nécessairement le signe que l’on est atteint d’endométriose, peut-on lire sur le site d’EndoFrance, une association agréée par le ministère de la Santé français.