Amélie Nothomb: «Je ne pourrais pas vivre sans écrire»
Amélie Nothomb nous revient avec un ouvrage très personnel dans lequel elle évoque sa passion pour les oiseaux et son amour de l’écriture, une forme de résilience qui l’a aidée à surmonter divers traumatismes.


Pourquoi ce roman si intime ?
C’est lié à un ensemble de choses, mais je dirais que l’ultime déclic a été une boutade de lecteurs. Ceux-ci me disaient que mon livre « Soif » incarnait le Père, « Premier sang » le Fils, et qu’il ne manquait donc plus que le Saint-Esprit pour former la Trinité. C’était une plaisanterie, mais j’ai trouvé l’idée intéressante. Sans le vouloir au départ, les trois romans forment désormais une trilogie. De plus, le Saint-Esprit incarne le psychopompe par excellence.
Qu’est-ce qu’un psychopompe ?