Un interdit et une mallette de billets: Charlotte Gainsbourg révèle les secrets de la maison de Serge Gainsbourg

La Maison Gainsbourg ouvre enfin ses portes après des années de préparation. Le public pourra la découvrir dès le 20 septembre, au 5 bis rue Verneuil à Paris. Quelques personnalités ont pu visiter en avance cette maison mythique qui a abrité les nombreux secrets et les créations de Serge Gainsbourg.

Les visiteurs pourront donc déambuler dans cette maison, guidés par la voix de Charlotte Gainsbourg elle-même. « Ça fait trente-deux ans que j’essaie, que j’ai gardé tout intact et que j’ai cette idée fixe. Ce lieu est chargé d’histoire. Il y a vécu beaucoup de choses, il a créé dedans. Il y a eu une vie de famille dedans, il y eut plusieurs femmes aussi », explique l’actrice et chanteuse.

À l’occasion de plusieurs interviews, la fille de l’artiste est revenue sur plusieurs éléments surprenants de la maison et surtout sur le quotidien de la famille Gainsbourg, avec Jane Birkin, décédée en juillet dernier. Sur France 2, elle confie n’avoir jamais pu toucher au piano de son père. « C’était vraiment son objet de travail. Je me suis mise au piano à 9 ans, quand mes parents se sont séparés, il était très fier […] que j’apprenne, mais j’avais le droit de ne jouer que sur le piano droit », confie-t-elle.

Une mallette pleine de billets

Face à Laurent Delahousse, elle révèle également le contenu de la fameuse mallette du chanteur. Elle assure que son père avait bel et bien une propension à se balader avec des billets de 500 francs. Charlotte Gainsbourg détaille le contenu de la mallette : « Il y avait son travail sur des paroles, ses Gitanes, de l’essence à Zippo, un magnéto souvent, pour s’enregistrer, et beaucoup de billets de 500 francs ».

Laurent Delahousse s’exclame : « Ah oui, donc ce n’est pas une légende, il se baladait avec des billets de 500 francs ? », ce à quoi répond Charlotte Gainsbourg : « Mais tellement ! Et j’avais les yeux qui sortaient de la tête, parce qu’il m’en donnait comme ça, comme si ce n’était rien ». Cependant, si elle a décidé de ne presque pas toucher à la maison, elle confie que la mallette préférée de son père n’est pas celle exposée dans la maison mais qu’elle est chez elle.

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