Des militants écologistes montent sur la table d’une émission télévisée en plein direct (vidéos)
Alors que Marion Maréchal était l’invitée de l’émission, un homme est monté sur la table, face à elle, interrompant le programme. Un second activiste a ensuite perturbé une seconde fois le direct.
Dimanche 22 octobre, la vice-présidente du parti d’Éric Zemmour, Marion Maréchal, était l’invitée de « BFM Politique ». En plein direct, l’interview a été perturbée par un activiste écologiste.
L’homme appartient au collectif « Dernière Rénovation ». En montant sur la table, face à la caméra, cachant Marion Maréchal, il a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai décidé de venir interrompre le cours normal des choses. » Sur son tee-shirt, un message : « We have 521 days left » (« Il nous reste 521 jours »). Le son a rapidement été coupé et l’émission a été interrompue.
Olivier Beaumont, journaliste du Parisien présent au moment de l’incident, raconte : « Il a vraiment surgi d’un coup, depuis le public. Il est arrivé en courant et il a fait un bond pour s’asseoir sur la table. Ça a fait un boum qui nous a fait sursauter. On a compris que c’était un militant écologiste quand on a vu l’inscription sur son tee-shirt. (…) Il a fait un petit discours pendant moins d’une minute avant de descendre pacifiquement de la table et d’être pris en charge par les officiers de sécurité. »
Seconde interruption
L’émission a ensuite repris. Mais quelques minutes plus tard, un autre activiste a surgi sur la table déclarant : « Nous sommes les citoyens, nous avons le pouvoir. » La chaîne a de nouveau coupé le direct. Les perturbateurs faisaient partie du public. Après ce second incident, l’ensemble des spectateurs a été évacué.
Olivier Beaumont explique dans Le Parisien : « Juste après la reprise, un deuxième gars s’est levé pour se tenir debout à nos côtés. Cette fois-ci, il n’a pas eu le temps de finir son speech, car il a été interrompu par la sécurité. À l’issue de l’émission, ils ont été embarqués par les policiers appelés par la chaîne. Personne n’a eu peur mais on a été très surpris, car on ne les avait pas vus venir. Marion Maréchal est restée stoïque, mais elle était un peu agacée. Malgré le retard pris à cause de ces interventions, on a pu reprendre l’interview et poser toutes les questions prévues. À l’issue du direct, les policiers ont demandé à Marion Maréchal si elle souhaitait porter plainte. Elle a répondu que non car Benjamin Duhamel venait d’annoncer à l’antenne que BFMTV allait le faire. »
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Marc-Olivier Fogiel, patron de BFMTV, a confié au journal français qu’une plainte va être déposée : « Nous déplorons la volonté d’un certain nombre d’individus de perturber l’émission en infiltrant le public… Nous avons décidé de continuer l’émission sans public pour plus de sérénité. »
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