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Les soucis d’érection du Prince Albert

L’époux de la reine Victoria a donné son nom au piercing génital masculin le plus populaire.

Temps de lecture: 3 min

Par quel hasard de l’histoire le prince Albert de Saxe Cobourg Gotha donna-t-il son nom à un piercing des plus délicats, traversant le gland et passant à travers l’urètre ? Nul ne le sait mais la légende rapporte que l’époux de la reine Victoria eut l’idée de se faire percer l’extrémité du pénis d’un anneau d’or afin d’y attacher une cordelette dont l’extrémité était nouée autour de la cuisse. Le sexe était ainsi collé à la jambe, caché dans l’entrejambe et surtout interdit de toutes velléités libidinales. Finies les érections intempestives, réputées fréquentes, du prince consort. Il faut dire qu’à une époque où la mode imposait aux hommes de porter des pantalons clairs et très près du corps, les émois mâles étaient des plus visibles et des plus mal vus. Inutile de dire que de telles émotions faisaient mauvais genre à la cour d’une reine qui défendait une moralité puritaine.

Peut-être est-ce le tempérament du prince qui est à l’origine de ce mythe ? C’est cette même reine Victoria qui en 1840, peu après son mariage, écrivit dans son journal intime : « Jamais, jamais je n’oublierai une telle soirée ! Mon très très cher Albert… sa passion et son affection excessives m’ont offert des sensations d’amour et de bonheur divins que je n’aurais jamais espéré ressentir auparavant ! Il m’a serrée dans ses bras et nous nous sommes embrassés encore et encore ! Sa beauté, sa douceur et sa gentillesse ; vraiment comment pourrais-je jamais être reconnaissante d’avoir un tel mari ! […] d’être appelée par des noms de tendresse que je n’avais encore jamais entendus auparavant ; le bonheur était incroyable ! Oh ! Ce fut le plus beau jour de ma vie. » Et quand celui-ci mourut en 1861 d’une fièvre typhoïde, la reine âgée de 41 ans et mère de 9 enfants sombra dans la dépression. Elle porta le deuil jusqu’à sa mort mais les tenues sombres et sobres n’éteignirent pas ce tempérament passionné…

Quoi qu’il en soit, il semble que ce soit un autre anglais qui le premier, se fit placer un anneau dans le gland : il s’agirait de George Brummell. Surnommé le Beau Brummell, cet aristocrate du début du 19 e siècle était aussi riche qu’élégant. C’est pour qu’une érection ne vienne pas casser la ligne d’un vêtement qu’il aurait choisi de se faire placer un tel piercing génital. À moins que ce ne soit pour le plaisir… Certains utilisateurs du Prince Albert rapportent que le bijou augmente leurs sensations ainsi que celles de leur partenaire. Quand d’autres femmes confient qu’il le diminue surtout quand il vient toucher le col de l’utérus…

Mais ce surplus éventuel de plaisir n’est pas sans risque car après la cicatrisation qui peut mettre de 4 semaines à 6 mois, un tel piercing intime peut engendrer des saignements, gonflements, inflammations, infections ainsi qu’un amincissement des tissus entre l’urètre et la cicatrice. Le bijou peut encore se coincer dans les vêtements, être tirés ou arrachés…

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