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Dans un cirque russe, un tigre pris de convulsions et traîné par la queue par son dresseur (vidéo)

Certains crient à la maltraitance animale. Les dresseurs, eux, se défendent. La scène a eu lieu lors d’une représentation à Magnitogorsk, en Russie.

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Les images font peine à voir : en pleine représentation, un tigre s’est visiblement évanoui après avoir été pris de sérieuses convulsions. Après avoir franchi différents cercles de feu, Zena s’est rangée sur le bas-côté de la piste. Puis n’a plus réagi normalement aux injonctions du dresseur.

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Risque de bagarre sanglante

À Magnitogorsk, les spectateurs russes ont dû craindre le pire. L’animal était totalement inconscient et ne répondait plus à rien : son corps semblait raidi. Si bien que lorsque le dresseur, Artur Bagdasarov, a tenté de stimuler le tigre avec son bâton ou l’a traînée par la queue jusqu’au centre de la piste, Zena n’a pas réagi. Pour l’heure, on ne sait pas ce qui a causé cette défaillance. Des analyses sanguines sont en cours, comme le notent nos confrères du Het Laatste Nieuws.

La situation était drôlement risquée, expliquent les dresseurs du cirque. Un animal mal en point devient une proie pour ses congénères qu’il a fallu maintenir à distance. Des seaux d’eau ont permis à Zena de reprendre ses esprits et de quitter la scène, sous les applaudissements soulagés du public.

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« Il a fait de son mieux »

Certaines voix s’élèvent pour dénoncer la maltraitance animale que pourraient subir les tigres et autres animaux sauvages de cette compagnie. « Artur a fait de son mieux pour ramener Zena à elle », explique Karina, la deuxième dresseuse dans l’arène au moment de l’incident. « Il a fait toutes les bonnes choses : il a touché ses zones réflexes et a versé de l’eau sur elle ».

Quant à savoir pourquoi Artur a pris l’animal par la queue pour le tirer sur le sol, il a également une explication : « Que pouvais-je lui faire d’autre ? Elle a des griffes sur les jambes. Elle n’est pas un chat mou et je ne pouvais pas soulever tout le tigre ». Toujours est-il que l’incident pose la question de la présence des animaux sauvages dans les cirques. Si en Russie la pratique est autorisée, chez nous, elle est interdite depuis 2013.

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