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L’ex-présentatrice météo Catherine Laborde raconte son combat quotidien contre la maladie de Parkinson (vidéo)

Dans l’émission de TF1 « Sept à Huit », Catherine Laborde s’est livrée sans concession. Un témoignage poignant diffusé ce dimanche 14 octobre.

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C’était le visage de la météo sur TF1. Après près de trente ans de bons et loyaux services, Catherine Laborde a dû arrêter ces passages quasi-quotidiens devant les caméras pour des raisons de santé. Il y a quatre ans maintenant, la maladie de Parkinson lui a été diagnostiquée. Depuis, elle lutte. Dans l’émission de TF1 « Sept à Huit », elle s’est confiée sans détour : « Je n'avais pas imaginé un jour ne plus faire de vélo. Dès que je monte sur un vélo, je n'ai plus le sens de l'orientation, le sens de l'équilibre. C'est une défaite ».

Son médecin lui a d’abord conseillé de garder cette maladie pour elle et de continuer à travailler, comme si de rien n’était. Jusqu’au jour où elle a pris conscience que ce n’était plus envisageable : « La crainte s'est emparée de moi. La météo, c'est du direct. J'avais peur de confondre les nuages avec le soleil (...) C’était devant les ascenseurs de TF1. Pendant deux minutes, je ne savais plus où je me trouvais », raconte-t-elle, cette fois, au Journal du dimanche ce même 14 octobre.

« C’est pénible »

Pour raconter sa douleur, Catherine Laborde a choisi d’écrire. Elle vient juste de sortir un livre qu’elle est obligée d’écrire à l’ordinateur même si « à un moment, ça recommence à trembler ». « C’est un peu compliqué », reconnaîte-elle. Dans l’émission de TF1, elle a abordé ce projet : « Est ce que j'aurais écrit ce livre qui s'appelle... (la journaliste lui rappelle le nom de son livre, comme le note le Huffington Post) ‘Trembler’ si j'avais eu cette maladie  ? », se demande-t-elle.

« Sans doute pas ». La réponse fuse. Puis le doute s’empare à nouveau d’elle, en pleine interview : « Mais d'un autre côté, j'ai quelquefois la mémoire qui flanche bêtement. Ne pas savoir quel est le titre du livre, c'est quand même énorme ! Vous êtes obligée de me le souffler pour que je le dise ! C'est pénible ».

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