Accueil Actu Soirmag

Un orang-outan albinos remis en liberté : l’animal s’adapte parfaitement à la jungle de Bornéo

La femelle avait été capturée et blessée par des habitants du centre de la province indonésienne de Kalimantan.

Temps de lecture: 2 min

Elle se prénomme Alba, a les yeux bleus et une fourrure blanche. C’est une petite femelle orang-outan albinos de six ans aujourd’hui. Les défenseurs de l’environnement l’ont trouvée l’an dernier enfermée dans une cage, dans village du centre de la province indonésienne de Kalimantan. La bête avait été blessée au nez lors de sa capture et n’était pas nourrie. D’après la Fondation pour la survie des orang-outans de Bornéo (BOSF), le singe ne pesait que 8 kilos.

Alba pèse aujourd’hui 28 kilos. Une fois soignée, elle a été relâchée dans la jungle de Bornéo avec Kika, une autre femelle de la même espèce, venant du même centre de réhabilitation. D’après le porte-parole de BOSF, Nico Hermanu, Alba semble très bien s’adapter à son habitat naturel : « Elle a escaladé des arbres hauts de 35 mètres et a mangé des fruits cueillis dans la forêt », a-t-il indiqué à l’AFP.

Toutefois, l’association ne crie pas victoire trop vite. Les deux singes seront surveillés par les équipes du parc national de Bukit Baka Bukit Raya.

Une espèce en voie d’extinction

La première cause qui explique que les orangs-outans soient en voie d’extinction est la déforestation. Chaque année, les forêts des îles Bornéo et Sumatra sont un peu plus attaquées afin d’assurer la production de bois, de papier, d’huile de palme et des activités minières. Le problème est d’autant plus critique que l’habitat des orangs-outans ne se retrouve que dans ces régions.

En 1973, on dénombrait environ 288 500 bêtes. Aujourd’hui, il en reste à peine 100 000 selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Et la situation est similaire pour les primates vivant à Sumatra.

Une deuxième raison qui explique ce phénomène est la maltraitance dont font preuve les employés des exploitations d’huile de palme envers ces animaux qu’ils jugent nuisibles. Les braconniers, eux, les capturent pour les vendre comme animaux de compagnie.

Notre sélection vidéo

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une