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Un rappeur crée la polémique en soutenant un autre rappeur emprisonné pour proxénétisme de mineurs

Soufiane Eddyani vient de dévoiler le clip de son dernier titre « Amigo », dédié à son ami rappeur, emprisonné pour proxénétisme de mineurs.

Temps de lecture: 2 min

C’est la dernière polémique en date qui traverse la Belgique. Le rappeur anversois d’origine marocaine Soufiane Eddyani vient de dévoiler le clip de son dernier titre « Amigo », dédié à son ami rappeur, lui aussi d’origine marocaine, Bilal Azzouzi, alias Moreno.

Jusque-là, pas de quoi en faire une affaire d’état. Ce qui pose problème, c’est que Bilal Azzouzi est actuellement emprisonné pour proxénétisme de mineurs. Et ça, ça ne passe pas.

À travers ce morceau, Soufiane Eddyani évoque l’arrestation, la condamnation et l’emprisonnement de son ami. Il défend ce dernier en déclarant qu’il a sombré dans la délinquance car « il vivait dans la pauvreté » et « n’avait pas le choix ».

Zuhal Demir condamne

La députée Zuhal Demir (N-VA), ancienne Secrétaire d’Etat à l’Égalité des chances, condamne cette chanson et les propos tenus par l’artiste.

« Son public est surtout composé d’adolescents, de jeunes filles, qui sont souvent vulnérables. Et il leur demande de relativiser les abus d’enfants et les pratiques de loverboys. Je trouve cela pathologique », a-t-elle déclaré.

Philippe De Backer, ministre de l’Agenda numérique, soutient Zuhal Demir et appelle à la condamnation générale du morceau.

La VRT réagit

Suite à cette polémique, la radiotélévision publique flamande VRT a réagi et a assuré que « le titre ‘Amigo’ d’Eddyani ne passe actuellement plus sur nos antennes, et nous n’avons pas l’intention de le faire à l’avenir ».

De son côté, Soufiane Eddyani s’est exprimé sur Instagram, dont le compte est depuis lors passé en privé, et a affirmé qu’il ne défendait pas son ami mais qu’il croyait aux « secondes chances ».

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