Dominique A: «Mes personnages pâtissent de mon fatalisme»
Deux albums en un an pour Dominique A qui, à la faveur du plus récent des deux fait de « La fragilité » une vertu cardinale.
Il y a bien longtemps qu’on ne considère plus Dominique A comme l’un des fondateurs de la « nouvelle scène française » mais, plutôt, comme l’un de ses maillons forts. D’autant que, tandis qu’il écrit et compose pour Calogero, Daho ou Miossec, l’homme a trouvé le moyen de sortir deux albums en moins d’un an. Le dernier en date, loin d’avoir été ficelé à la va-vite, se révèle l’une de ses meilleures productions. Un écrin ciselé, acoustique et presque contemplatif, qui fait la part belle aux accidents de la vie autant qu’il érige « La fragilité » en vertu moderne et bienveillante, la condition de notre humanité.
D’où vous est venue cette idée de faire l’apologie de « La fragilité » ?