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Pénurie de profs: les enseignants connaissent une inquiétante crise de vocation

Burn-out, abandons, faible attractivité… la pénurie d’enseignants est patente dans le secondaire francophone. Un vrai défi pédagogique et démocratique. Et ce n’est pas près de s’arranger.

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Journaliste Temps de lecture: 8 min

Des élèves en heures de fourche, à l’étude ou licenciés avant l’heure, sans cours ni professeur. Ce sombre constat se vérifie régulièrement en secondaire, surtout inférieur. Les profs manquent à l’appel. Ils sont malades, démotivés… et pas remplacés. On en compte 107.000 en Fédération Wallonie-Bruxelles, tous réseaux et niveaux confondus (dont 38.000 ETP – équivalent temps plein – dans le secondaire ordinaire), et beaucoup s’acquittent de leur mission avec courage et dévouement. Il n’empêche, les parents s’inquiètent car les écoles ne parviennent plus à combler les vides. « On m’a rapporté le cas d’un élève de 2e secondaire dans un établissement bruxellois défavorisé à qui il manque 108 heures de cours depuis janvier », rapporte Véronique de Thier, chargée de mission à la Fapeo (Fédération des associations de parents de l’Enseignement officiel, qui regroupe 40 % des élèves). Cette maman de quatre enfants, avertie des lacunes de notre système éducatif, ne mâche pas ses mots. « La pénurie de profs, ça fait 20 ans qu’on en parle.

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