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Yann Moix maltraité par ses parents? Des «mensonges outranciers», selon son frère

Alexandre Moix n’a pas apprécié les propos tenus par son frère dans son roman.

Temps de lecture: 3 min

Yann Moix a-t-il été victime de maltraitances dans son enfance ou a-t-il tout inventé pour vendre son dernier livre ? C’est la question qui se pose après les déclarations de son père et de son frère, publié ce samedi 24 août dans Le Parisien.

Alexandre Moix, le frère de Yann, dénonce dans une lettre publiée dans le journal ce qu’il estime être un « mensonge outrancier. » Paru le 21 août dernier, « Orléans », écrit par Yann Moix, revient sur l’enfance de l’ex-chroniqueur de « On n’est pas couché » et sur les sévices dont il se dit avoir été la victime. En 2006, dans un autre livre « Panthéon », il avait déjà tenu les mêmes propos.

Il accuse sa mère d’avoir eu des intentions criminelles et son père de l’avoir humilié pendant des années. Des accusations que ce dernier réfutait dans une interview accordée à La République du Centre, le 17 août dernier. José Moix, aujourd’hui âgé de 75 ans, assure n’avoir jamais battu son fils mais avoue avoir été un père strict. Il assume également avoir corrigé son fils lorsque celui-ci le « méritait », « comme cette fois où Yann a tenté de défenestrer son frère du premier étage » ou lorsqu’il a « mis la tête d’Alexandre dans les WC et a tiré la chasse d’eau. »

« Yann Moix n’a que deux obsessions : obtenir le Prix Goncourt et m’annihiler »

Publiée dans Le Parisien de ce samedi, la longue lettre d’Alexandre confirme la version de son père. Il accuse son frère de « révisionnisme » et de « mensonge outrancier », cela « à des fins purement marketings et commerciales pour vendre coûte que coûte. »

« J’ai appris que Yann se vantait en privé d’avoir tout exagéré, à l’excès, à dessein. C’en est trop », confie son frère de quatre ans son cadet. Selon lui, c’est Yann Moix, lui-même l’auteur de toutes ces violences. « J’ai subi 20 ans durant des sévices et des humiliations d’une rare violence de sa part. Ceux-là mêmes qu’il décrit dans son roman, en les prêtant à nos parents. Il était mon Orange mécanique. »

« Tentative de défenestration du premier étage et de noyade dans la cuvette des toilettes quand j’avais 2 ans, passages à tabac récurrents dès que nos parents s’absentaient, destruction systématique de mes nouveaux jouets, jeux, maquettes, matériel de sport, souillage et appropriation de mes livres… (…) Dans sa vie, mon frère n’a que deux obsessions : obtenir le Prix Goncourt et m’annihiler (…) physiquement ou moralement », poursuit Alexandre Moix, qui décrit sévices physiques et pressions morales qu’il attribue à son frère.

« Je me souviens comme si c’était hier de ce jour, où, m’attrapant violemment la main, il me la coinça de toutes ses forces entre les persiennes métalliques de notre chambre et les referma sur mes phalanges. La douleur fut si intense que j’en tombais dans les pommes. Le lendemain, j’avais perdu tous les ongles. J’avais 10 ans. »

Dans sa lettre, Alexandre Moix ne cache plus rien de la méchanceté de son frère, de ses humiliations. « Il empêcha purement et simplement la parution de mon premier roman Second rôle chez un grand éditeur », assure-t-il, ajoutant : « J’apprends aujourd’hui, car tout finit par se savoir, que mon frère se serait vanté d’avoir également tout fait pour me nuire dans le milieu du cinéma… »

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