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Très endetté par la restauration de son collège, Stéphane Bern se dit «ruiné mais fier»

L’acquisition de l’ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais lui coûte cher. Mais pas au point de perdre son humour !

Temps de lecture: 3 min

C’est connu, Stéphane Bern est un véritable amoureux du patrimoine et de l’histoire. C’est pourquoi en 2013, il est tombé sous le charme de l’ancien collège royal et militaire situé dans l’enceinte de l’abbaye de Thiron-Gardais en France. Fondé en 1926, il l’a été sous l’impulsion d’Henri de Bourbon-Verneuil, fils naturel d’Henri IV et d’Henriette d’Entragues. « Un jour, des personnes du Perche m’ont montré l’ancien collège royal qui tombait en ruine. J’ai eu un coup de cœur et sa restauration est devenue l’aventure de ma vie  », avait-il déclaré à Télé-Loisirs.

Mais un tel patrimoine coûte cher, « 300.000 euros  » révèle Stéphane Bern. Sans compter sa restauration « qui doit représenter 4 millions d’euros ». Peu importe le prix, le présentateur a choisi d’hypothéquer son appartement et d’emprunter sur plus de 25 ans. « J’ai refusé les subventions, sauf pour le petit musée. Si je suis très objectif avec moi-même, je suis ruiné, mais fier ! Fier d’avoir fait travailler une centaine d’artisans de métiers d’art, fier d’avoir sauvé ce lieu d’Histoire, fier qu’il se visite. J’adore le faire visiter !  », a-t-il avoué.

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Heureusement, Stéphane Berne gagne bien sa vie. Entre les émissions télé, radio, l’écriture de livres et d’articles pour différents magazines (dont Soir mag !), les publicités, les tournages… l’animateur n’est pas sans rien. Mais une grande partie de ses revenus est donc utilisée pour la restauration de son bien. « Mon luxe à moi n’est pas dans l’acquisition de montres ou de voitures clinquantes ! » « L’Histoire a un prix. Mais depuis que je travaille, bénévolement, pour la Mission patrimoine, j’ai cessé les publicités ou les émissions trop légères. J’ai une éthique très sincère et le patrimoine au nom de l’État mérite cet engagement. Les banques, heureusement, ont continué à me suivre, il ne faut pas que je flanche  », indique-t-il.

Après trois ans de travaux, le site a ouvert au public en 2016. « À ma mort, il ira à ma fondation, gérée par l’Institut de France. Les émissions de la télé, de la radio, tout ça passera, mais le collège restera ! », a conclu l’animateur.

Il réagit sur Twitter

La presse people a abondamment relayé les déclarations de Stéphane Bern, parfois avec une solide dose d’exagération. Certains l’ont dit « totalement ruiné » et d’autres « frappé par le cancer ». Ce que Bern a peu apprécié. Sur son compte Twitter, il a écrit ceci : « Merci à la presse people pour sa touchante sollicitude de rentrée. J’en profite pour rassurer mes proches : je ne suis ni « frappé par le cancer » ni « totalement ruiné ». Je vous souhaite bcp de clics ! »

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