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Meurtre de la champignonnière: un enquêteur soulève des zones d’ombre

Le crime irrésolu secoua notre pays dans le milieu des années 80. Retour sur l’un des dossiers judiciaires les plus noirs de l’époque.

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Christine Van Hess allait avoir 17 ans. Elle est morte en février 1984. Son cadavre fut découvert par des sapeurs-pompiers bruxellois dans le sous-sol d’une champignonnière désaffectée de la commune d’Auderghem, au coin du boulevard du Triomphe et de la rue de la Stratégie. À 20h45, un appel anonyme leur signale un incendie qui ravage une maison en ruines. Après avoir franchi un dédale de couloirs, l’équipe d’intervention arrive dans une cave de 50 mètres sur 5 et découvre une scène d’horreur : un corps humain sur le ventre, presque totalement calciné. Il subsiste la tête et le tronc. Les pieds et les mains sont liés par du fil barbelé, genoux fléchis vers le haut. Un clou est planté au poignet gauche. L’autopsie révélera que la victime est une jeune femme. Elle a d’abord été violée, puis étranglée, avant d’être brûlée post-mortem sur un bûcher improvisé. Autour du corps gisent des tracts estudiantins, de vieux journaux, des restes de repas, un morceau d’étoffe à fleurs rouges et ce qu’il reste d’un soutien-gorge.

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