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«J’accuse»: un film classique mais palpitant

Soir mag critique deux sorties ciné et livre un conseil Netflix.

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J’accuse - trois étoiles

Fin 1894, le capitaine Dreyfus est accusé d’avoir livré des documents secrets à l’Empire allemand. L’affaire prend une ampleur gigantesque quatre ans plus tard, après l’acquittement du vrai coupable et la publication de la célèbre lettre d’Emile Zola, « J’accuse ! », en faveur de la libération d’Alfred Dreyfus, qui sera finalement innocenté en 1906. Plus d’un siècle plus tard, le cinéma hexagonal s’intéresse encore à cette affaire qui a déchiré la société française. Roman Polanski propose ici une relecture du point de vue du colonel Picquart (excellent Jean Dujardin) qui, après avoir été nommé à la tête du contre-espionnage, découvre l’illégitimité des preuves portées contre Dreyfus. Il en sort un film classique mais palpitant, mêlant adroitement la Grande Histoire avec un récit d’espionnage, le tout saupoudré par l’assourdissant silence dont est régulièrement coupable la « Grande Muette ».

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