Des marsupiaux australiens recueillis en grande détresse (vidéo)
La situation est critique pour la faune de l’île. Les feux de forêt ont déjà décimé de nombreux animaux indigènes, des millions selon les autorités.
Ces marsupiaux sont de véritables miraculés, condamnés à une mort certaine. Ils ont eu la chance d’être recueillis et soignés par des volontaires de la WIRES (Wildlife Information, Rescue and Education Services) qui prennent soin d’eux. Eux, ce sont un opossum gravement blessé, un kangourou aux pattes blessées et déshydraté, etc. Des reporters de Reuters, repris par RTL Info, ont pu se rendre compte de la gravité de la situation.
Des animaux faibles
L’opossum cité ici par exemple, trouvé près de la ville de Clarence, lutte non seulement pour sa survie mais aussi pour celle d’un autre. « Dès que nous avons ouvert [sa] pochette, une toute petite main est sortie avec des griffes dessus. Un bébé opossum sans fourrure. C'est donc une mère féroce qui a clairement fait de son mieux pour son bébé », explique à Reuters une des soignantes.
Le kangourou a lui été retrouvé près de maisons qui ont été détruites par les flammes. « Il était assis à côté d'un buisson et sa mère n'était pas très loin mais il était manifestement trop faible pour la rejoindre », confie une autre personne.
Ces deux exemples s’ajoutent aux nombreux exemples de koalas retrouvés ces derniers jours soit assoiffés, soit morts brûlés.
Malgré tout, les sauveteurs sont assez surpris du faible nombre d’animaux qui ont été receuillis. « Du coup, notre préoccupation, c'est que si [ces animaux] ne sont pas pris en charge, c'est parce qu'ils ne sont plus là du tout en réalité », raconte une volontaire du WIRES à Reuters. Des colonies entières auraient disparu dans les flammes, comme ces 8.000 koalas qui représentent presque un tiers du total de la région. Les autorités estiment en millions le nombre d’animaux victimes.
La situation est tellement critique que les associations appellent la population à braver les interdits. Autrement dit, contrairement à d’habitude, il est conseillé de nourrir et de donner à boire aux animaux rencontrés.
Outre les animaux, des humains sont aussi victimes. On dénombre à compter du 31 décembre 2019 au moins deux morts et cinq disparus.
