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Bella Hadid poussée à «oublier sa culotte» lors d’un essayage: harcèlement, sexisme et omertà chez Victoria’s Secret

Une enquête du New York Times démontre la culture sexiste de l’entreprise de mode. En plus de la remarque au moins déplacée à l’attention du mannequin, d’autres comportements ont été épinglés par le média américain. À chaque un homme : Ed Razek, l’ancien directeur marketing de la marque. Crise en vue – et déjà bien entamée d’ailleurs – chez Victoria’s Secret.

Temps de lecture: 3 min

En 2018, Bella Hadid essaie différentes tenues. La mannequin prépare avec professionnalisme le défilé annuel de Victoria’s Secret, un rendez-vous immanquable de la lingerie de luxe. Assis sur un canapé, à l’autre bout de la pièce, Ed Razek profite. Le septuagénaire, ancien directeur marketing de la griffe, aurait alors lancé à Bella Hadid : « Oublie ta culotte ». Des propos au moins déplacés et qui peuvent être confirmés par trois employés présents au moment des faits.

Un ex-directeur marketing très gênant

À ce moment-là, une interrogation anime Ed Razek : la chaîne de télévision chargée de retransmettre le défilé allait-elle laisser Bella Hadid « fouler les marches du podium avec ces parfaits nichons » ? Un commentaire sexiste de plus à mettre au compteur d’Ed Razek que le New York Times épingle dans une enquête qui fait grand bruit outre-Atlantique et publiée ce samedi 1er février.

Dans cet article, le quotidien américain dévoile des cas de harcèlement sexuel au sein de l’entreprise Victoria’s Secret et un climat ambiant sexiste et misogyne que les journalistes imputent surtout à Ed Razek qui a quitté l’entreprise en août 2019, juste après l’arrivée de Valentina Sampaio, mannequin trans, comme le rappelle le Huffington Post.

Dizaine d’allégations

En effet, le New York Times affirme que Bella Hadid n’est pas la seule égérie de la marque à avoir subi ses comportements de harcèlement sexuel. Comme le rapporte le HuffPost, une autre « Ange » a subi un attouchement de la part d’Ed Razek. L’homme aurait ainsi posé ses mains sur son entrejambe alors que la top model était en sous-vêtements.

En plus de ces faits-ci, le média des États-Unis rajoute qu’une liste d’une dizaine d’allégations, « faisant état de commentaires dégradants ou d’attouchements, avait été transmise au service des ressources humaines l’été dernier », comme l’écrivent nos confrères.

Omertà au sein de la griffe

Ces histoires semblent faire partie de la culture de l’entreprise. « On se moquait de ce genre de violence, on acceptait ça comme si c’était normal », livre Casey Crowe Taylor, victime de commentaires sur son poids de la part d’Ed Razek lors d’un buffet en 2015. « C’était presque comme du lavage de cerveau. Quiconque essayait de faire quoi que ce soit pour y remédier était tout simplement ignoré, voire puni », rajoute celle qui a quitté l’entreprise peu après l’incident.

La marque, qui va mal d’un point de vue financier, n’a pas encore réagi. Ed Razek, lui, assure que les accusations énoncées dans le New York Times « sont catégoriquement fausses, mal interprétées ou sortie de leur contexte ». Il parle d’un respect mutuel avec chacune des mannequins avec lequel il a pu travailler. Comme quoi, tout le monde n’a pas la même définition du mot respect.

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