Chez nous, trop de prostates et d’utérus enlevés inutilement
Des milliers d’ablations de ces organes pourraient être évitées via une technique appelée « embolisation ». Les explications d’un radiologue interventionnel.
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Par Myriam BruTemps de lecture: 2 min
En France, les « radiologues interventionnels » (en quelque sorte des « chirurgiens sans scalpel ») expriment leur colère et, ce faisant, portent aussi le message de leurs confrères belges confrontés au même problème. Leur revendication tient en un mot : désinformation. Des milliers d’hommes ignorent en effet qu’ils pourraient éviter l’ablation de leur prostate, tout comme des milliers de femmes pourraient éviter l’ablation partielle ou totale de leur utérus en recourant à une technique peu invasive guidée par imagerie, appelée « embolisation »… Si l’on veut guérir tout en conservant ces organes, cette alternative se révèle pourtant des plus intéressantes dans bon nombre de cas.
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