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Une robe de Dalida vendue aux enchères: entre énigme et controverse (vidéo)

La pièce est-elle vraiment une Balmain ? Mais comment est-elle arrivée à la maison d’enchères Drouot ? Épais mystère.

Temps de lecture: 2 min

Orlando s’interroge. Le frère de Dalida, chanteuse décédée en 1987, remet en question la provenance d’une robe vendue aux enchères par la maison Drouot. Au Parisien, celui qui gère le patrimoine de Dalida, s’agace : « Quand j’ai fait don de la garde-robe de ma sœur à la ville de Paris, il y a trois ans, pour l’exposition au musée Galliera, cette robe avait justement disparu de sa maison de Montmartre ».

Orlando fulmine

Une pièce qu’Orlando connaissait bien. Il assure, à l’époque, l’avoir « cherchée partout ». « Et là, comme par miracle, elle ressort ! Elle ne s’est pourtant pas évaporée avec le Saint-Esprit », tance-t-il auprès quotidien français. La robe en question sera une Balmain estimée entre 3.000 et 5.000 euros. « Une pièce unique », vend la maison d’enchères Drouot qui évoque une robe en velours dévoré et Lurex noir et or.

Selon Drouot cité par BFMTV, l’ensemble aurait été porté par Dalida lors d’un concert à Montréal. Avec cette robe, la star aurait chanté « Mourir sur scène », son légendaire titre. Toujours est-il que si Orlando se questionne sur la provenance de cette robe, elle sera bel et bien mise en vente le 5 juin prochain, à moins que la polémique, relayée dans de multiples médias, ne force la maison d’enchères française à réagir.

Balmain ou Dior ?

Orlando considère Drouot comme « une maison sérieuse », et il espère qu’elle « a pris toutes les précautions et s’est assurée que la robe appartient vraiment au vendeur ». Il se demande bien « dans quelles mains elle est tombée »… Et ce n’est pas la seule controverse qui anime cette vente. Thierry Sarvona, chargée de communication pour la production Orlando, remet en question la marque de la pièce.

« Il me semble que c’est une robe Dior. Je n’ai pas pu avoir une réponse du conservateur, à cause du confinement », pointe ce grand spécialiste et fan absolu de Dalida. Forcée à réagir, la maison Drouot a tenté d’éteindre l’incendie en précisant que la vendeuse, restée anonyme, serait « une vieille dame d’environ 75 ans passionnée par la haute couture et le marché de l’art ». En 1980, elle aurait acheté cette robe lors d’une vente caritative. 40 ans après, la pièce portée par Dalida pourrait atterrir dans une nouvelle garde-robe.

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