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Chevaux mutilés: ce que l’on sait de la vague d’attaques en France

Mystère de l’été, la vague de mutilations de chevaux, parfois mortelles, s’intensifie depuis quelques semaines et mobilise des dizaines d’enquêteurs qui n’excluent aucune piste et mettent en garde contre toute psychose collective.

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Les tout premiers cas sont recensés fin 2018 dans le Puy-de-Dôme avec deux mutilations sur des équidés, à six mois d’intervalle et dans le même village.

L’hypothèse d’une série ne s’impose qu’au printemps. Le parquet d’Amiens est alors saisi après que trois chevaux ou poneys sont retrouvés morts dans la Somme, l’oreille droite découpée.

Fin juin, onze faits similaires sont déjà dénombrés à travers la France, selon une note du Service central du renseignement territorial.

Début août, alors que les cas deviennent de plus en plus médiatisés, l’accélération se confirme: Saône-et-Loire, Essonne, Jura, Côtes d’Armor....

«Il y a aujourd’hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements de France», a déclaré lundi soir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Mais cela ne signifie pas que tous ces faits, après analyses et enquêtes, pourront être reliés entre eux ou relèvent d’actes malveillants, tempère le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.

«Elle avait une oreille en moins, très creusée à l’intérieur de la tête, ils ont pris une moitié de l’oeil», témoigne Mélissa Véron qui a retrouvé le 14 mai sa jument de 3 ans sans vie, dans la pâture d’une écurie de Berny-en-Santerre (Somme).

Les animaux touchés sont principalement des équidés (chevaux, juments, poneys), de toute race et de tout âge. En outre, la valeur financière ne semble pas être un critère: il s’agit aussi bien de chevaux de particuliers que d’éleveurs professionnels.

AFP

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