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Les «ratons laveurs de Trump» s’attaquent aux journalistes à la Maison-Blanche (photos)

Plusieurs équipes de presse ont été victimes de ces mammifères un peu encombrants. Un désagrément qui fait l’objet de nombreuses blagues, que ce soit chez les journalistes ou dans le public.

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Donald Trump aurait-il trouvé de nouveaux alliés dans sa lutte contre la presse ? C’est en tout cas l’objet d’une plaisanterie qui fait beaucoup parler au sein des journalistes présents à la Maison Blanche. Ce lundi, une employée de CBS, Paula Reid, a fait savoir sur Twitter que plusieurs ratons-laveurs ont été à la rencontre des équipes de presse, et pas de la façon la plus amicale qui soit.

« Lâchez les ratons-laveurs »

Sur les photos, on peut voir plusieurs de ces mammifères pénétrer dans les tentes où est stocké tout le matériel nécessaire à la presse. L’un d’entre eux a par exemple mordillé allègrement le sac présent à cet endroit-là. Mais ça, ce n’est que le début. Comme le rapporte Paula Reid, les images ne montrent que « les moments les plus pacifiques ». Elle informe ainsi qu’un autre raton-laveur a attrapé la jambe d’un photographe puis d’un correspondant avant qu’il ne soit repoussé. Pas de blessé mais elle précise que la Maison-Blanche a été informée de ce fait et que l’Administration des services généraux, en charge du domaine, a été elle aussi contactée.

Du côté des journalistes, on ne manque pas de faire le lien entre la haine du président américain pour la presse et l’attaque de ces ratons-laveurs. « Encore une attaque sinistre et dégoûtante contre la presse au pays des soi-disant libres », blague ainsi un journaliste du Guardian avant d’ajouter qu’« ils ont évidemment été formés pour s'assurer que la presse ne pose aucune question difficile à Trump ». « Pourtant, les ratons-laveurs ne sont pas connus pour leurs tendances politiques de droite. Mais qui sait ? Peut-être qu’ils ont subi un lavage de cerveau et que voir un journaliste griffonner des notes suffit à les rendre frénétique », continue-t-il.

Du côté des internautes, l’incident a aussi fait beaucoup rire. Là aussi, on imagine sans problème que Donald Trump ait ici trouvé sa nouvelle stratégie anti-presse. On peut voir par exemple une publication qui imagine le président ordonnant de manière machiavélique « Lâchez les ratons-laveurs ».

De façon plus détachée, The Independent fait savoir que la Maison-Blanche entretient une longue histoire avec ces animaux. Un raton-laveur du nom de Rebecca avait par exemple été offert au président Calvin Coolidge en 1926. A la base, il devait servir de casse-croûte pour le repas de Thanksgiving. Mais face à une bête aussi mignonne, il a été sauvé des cuisines de la Maison-Blanche pour finir comme animal de compagnie. Mais contrairement à nos jours, quand Rebecca gambadait à l’extérieur, elle était tenue en laisse. Une précaution bien plus sécurisante pour les journalistes de l’époque.

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