Aux États-Unis, l’indignité de Trump
L’édito de Marc Pasteger.
Le pire président des États-Unis aura donc organisé la pire des sorties, montrant ainsi dans quel état il laisse son pays. Il n’aura réussi qu’à renforcer les convictions des incultes nantis de dangereuses certitudes. La faute à qui ? À ceux qui l’ont élu, évidemment. Mais pas seulement. La faute au parti qui lui a permis d’emprunter la voie l’ayant conduit à la Maison-Blanche. La faute à la classe politique américaine qui, tous bords confondus, n’est plus capable de proposer aux électeurs des hommes et des femmes donnant du rêve et des raisons de croire qu’avec eux, le monde possède quelques chances supplémentaires de devenir meilleur. C’est vrai que surgir à la suite de Barack Obama relevait de la gageure. Peut-être fallait-il travailler d’autant plus, tant chez les démocrates que chez les républicains, un après à la hauteur des huit années qui venaient de s’écouler.